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Au clair d'une flamme

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Message  -P.M- Dim 14 Fév - 21:49

Minuit sonne. C'est la fin du service. Oto Mustam ronchonne comme d'accoutumé, contre un énième rapport en retard, passant ses nerfs en regardant un enutrof maladif tenter de vaincre un Mak Gahan equipé et cliquetant.
Un cris déchirant se fait entendre, l'intendant de Brakmar sourit distraitement alors qu'un Feca remonte de la cuisine, l'air dur et froid.
Se postant devant lui, il retire son casque bwork, saluant son chef.


"Bien, ta mission est accomplie. Tu peux disposer. "

Le jeune homme n'attendait que cet instant. Il remit sa coiffe et avala une potion de foyer, sans un mot.

Il réapparut chez lui, dans une spacieuse et vaste batisse brakmarienne. Une certaine mélancolie le touchait. Elle lui manquait, surement à nouveau partie sur Bonta pour faire des affaires et escroquer les plumeux. Un soupire lui échappa, avant qu'il ne prenne place à une fenètre, contemplant la ville cendreuse.
Le jeune homme restat ainsi quelques minutes, perdu dans une contemplation bien a dela des murs de la cité. Il fixait leur immensitée noire, telle une pélicule sur laquelle défilait les images de sa vie passée, cinéma à l'échelle humaine pour une série grise et terne.

S'étirant, ses articulations craquèrent de manière sonorent. Il était las de toute cette violence, en proie à d'autres attentes. Se détournant, il retournat vers une table au bois usé, se saisissant d'un parchemin et trempant d'un geste sur sa plume dans un flacon d'encre.

C'est en prenant place devant la tâche qu'il fronça les sourcils, cette lumière vive et crue lui déplaisait. Il ne mit pas longtemps à tirer les rideaux, plongeant la pièce dans une totale obscuritée. A tatons, il retrouva quelques bougie, se saisissant de l'une d'elle, il se dirigea vers l'âtre de la cheminait, ou dormait quelques buches encores intactes.
Avec un geste que l'habitude rendait toujours plus sur, il projeta une attaque naturelle vers la cheminée, les traits enflammés embrasant au passage la mêche de sa compagne nocturne avant de faire rugir la cheminée d'un crépitement apaisant.

A nouveau installé, il mit la petite flamme qui l'éclairait à l'abris sur son chandelier. Avec un discret sourire, il fit jouer la plume dans sa main, épongeant l'encre qui en gouttait dans un buvard en peau de Kanigrou.


A toi, ma tendre femme, quelques vers éparses
Quelques instants volés d'une douce éternité
Quelques chaleur pour te prévenir des rigeurs de Mars
Un manteau de riche fourrure tout de mots tressé

Qu'ils sont sinistres ces jours ou tu t'échappes
T'enfuit loin de moi, bien trop loin de mes bras
Sinistres absences, mes peurs me rattrappent
C'est l'amour qui veux ça, enfin je crois.

Des souvenirs me reviennent, des rêves m'apparaissent
Un paradis éphémère ou je frissonne sous tes caresses
Ton absence est ma cigüe, Socrate de carrefour

L'amertume goutte lentement dans ma gorge
Je perds mes sens, en un seul désir se forgent
Un seul insatiable besoin de ton amour

Etrange tableau que celui que je vous décris, cet être en larme qui pourtant sourit d'un air étrange, enfant au regard de grand.
Il se redressa, reposant la plume sur le buvard. La chandelle donnait signe de faiblesse, aussi en saisit-il une nouvelle qui remplaça la mourrante.

L'échange fait, il resta un instant pensif, le front posé sur ses mains jointes.

A nouveau la plume crissa sur le parchemin laissant son lot d'encre, le sang noir de son imagination.


Que de joie d'etre à nouveau entre tes bras,
De sentir battre mon coeur si fort contre toi
Y'a-t-il plus grand bonheur que de me lover avec toi
T'entourer de mon amour, renaitre en toi

A mes yeux tu apporte ta lumière chatoyante
Mes mains effleurant tes courbes déicieuses
M'imprégnant de ton odeur et de ta voix chantante
Me noyer dans ton regard, ma petite fée amoureuse

M'embraser de la plus violente des ardeurs
T'embrasser avec la plus grande des douceurs
Dans une dance de fougue et de tendresse

Sourire sans autre raisons que la joie de te voir
Frémir de l'honneur qui est mien de te savoir
A mon bras, où que nous soyont, je te ferais princesse.

Je ne vous décrirez pas à nouveau l'attitude de cette personnes, toujours est il que celui ci laissa la plume dans le buvard, refermant l'encrier. Il ne prit pas trop de temps pour se relever et s'éclipser, montant à l'étage.
J'ai beau être un narrateur, je ne me ferais indiscret laron ! Il n'est nul besoin d'être un génie pour savoir que son esprit bouillonne.
D'ailleurs, bandes de curieux, je l'entend redescendre. Dans sa main, un paquet rose cartonné, noué d'un ruban rose. Vous l'aurez deviné, un ballotin de chocolat arraché a quelques bouftou trop téméraire.
Le voici qui roule le parchemin sec et le glisse dans le noeud entourant la boite.
Il déposa le paquet sur la table,bien en évidence, une fleur de blop à côté, puis s'en fut en souriant dans la nuit...
Après tout, Elle passerait surement cette nuit...
-P.M-
-P.M-

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Date d'inscription : 12/01/2010

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